Construction des raquettes
Source : La Cordée (site Internet)
Une raquette comporte 4 parties : l’armature, le tamis, le harnais et le crampon.
L’armature :
La grande majorité des raquettes modernes sont construites avec une armature d’aluminium. Ce matériau permet d’obtenir une raquette légère, robuste et ne nécessitant pas d’entretien. Les tubes constituant l’armature sont habituellement emboutis, sauf sur quelques modèles de qualité supérieure dont les tubes sont soudés. Le bois est toujours un matériau intéressant pour les armatures de raquette. Assez légères et suffisamment durables pour la plupart des raquetteurs, les raquettes de bois constituent un excellent rapport qualité/prix. Certaines raquettes sont entièrement construites en plastique. Peu de produits dans cette catégorie présentent une qualité satisfaisante. Toutefois MSR et TSL proposent d’excellentes raquettes très abordables construites de cette façon.
Le tamis :
Bien qu’il y ait toujours une demande pour les raquette en babiche, celles-ci tendent à disparaître au profit de modèles à tamis fait de matériaux synthétiques. L’hypalon : Ce matériau est constitué d’une trame de Nylon enduite d’élastomère. Il est très résistant à la perforation, reste souple par grand froid et est économique. Le pebax : Polymère thermoplastique offrant une grande résistance à l’abrasion et à la perforation, il est aussi très léger et reste souple par grand froid. Il est toutefois glissant et doit donc être texturé afin de régler cet inconvénient. Le TPR : Mélange économique de polymère thermoplastique et d’élastomère, il offre une résistance satisfaisante pour un usage occasionnel.
Le harnais :
3 caractéristiques des harnais retiennent l’attention :
Les systèmes d’attache à la raquette
L’attache sur pivot (90°, sans retour) : Chez certaines compagnies, les modèles haut de gamme viennent avec un harnais pivotant sans résistance autour d’un axe métallique. Ce système peut s’avérer avantageux dans les montées abruptes, mais nuira à la manœuvrabilité dans la forêt en rendant le recul difficile. L’attache sur bande élastomère (45°, avec retour) : Dans ce système, des bandes d’élastomère travaillent en torsion et en tension afin de donner à la raquette un effet de retour un peu comme sur un ski de fond. Ce système est surtout efficace dans les terrains « serrés » comme, par exemple, les sentiers étroits en forêt.
Le système de serrage
La plupart des modèles sont munis du système de serrage à sangles de Nylon qui s’adapte de façon efficace sur presque tous les types de bottes. Les modèles haut de gamme viennent souvent avec un harnais rigide et des boucles de plastique offrant une tenue de pied plus ferme.
Les crampons :
Les raquettes comportent presque toujours des crampons en aluminium. Ce matériau est privilégié pour son poids. Sa fragilité à l’abrasion n’est cependant pas en cause ici car, dans les conditions normales d’utilisation, le raquetteur se déplace sur la neige. Fait à noter, les raquettes ne sont pas un substitut aux crampons de marche. Les modèles adaptés aux conditions de montagnes ont des crampons plus agressifs et placés plus à l’avant, de façon à maximiser leur efficacité dans les pentes abruptes.
Source : La Cordée (site Internet)